Signature d’Aurélien Tchouameni au Real Madrid

Un cerceau en saule, des plumes et un filet. C’est aux ojibwé que l’on doit ce petit objet destiné à attraper les rêves. Présent dans nombre de chambres d’enfants, il filtre les cauchemars et capte les voeux les plus chers.

S’il était doué de parole, l’awajige nagwaagan nous dirait qu’un songe revient fréquemment depuis 120 ans. Un rêve qui a pour décor une Maison Blanche dans le vieux Chamartín. Dans une tenue immaculée et frappée d’un écusson royal, on pose le pied sur la balle. On lève la tête. Une clameur s’élève. Les yeux se ferment. Le frémissement devient plus pressant, plus précis. Il est question de victoires, de galactiques et d’une histoire à écrire. Deux mots, deux mots repris à l’unisson, deux mots qui suffisent à faire rêver des millions d’enfants : Hala Madrid !

Aurélien a toujours cru en lui. Bosseur dans l’âme et loyal dès le plus jeune âge. On ne pouvait pas lui vendre du rêve. Seulement l’aider à l’attraper.